Sommaire


Le jour J

Penchak Silat - Tuan Raban avant le stage pencak silat malaisie

 

Penchak Silat - Enregistrement des bagages pour le stage pencak silat en malaisie

 

Penchak Silat - Distance jusqu'à Kuala Lumpur pour le stage pencak silat malaisie

 

Penchak Silat - Mahéry, Matthias et Ferhat en route pour le stage pencak silat en malaisie

Aéroport Charles de Gaulles

Ça y est, nous y sommes : c’est le jour du grand départ. Le rendez-vous est donné au Terminal 1, porte 12 à 9h00.

 

Pour tout vous avouer, ça ne commence pas si bien que cela… Trois personnes, dont le détenteur des réservations, ont du retard pour cause de bouchon sur l’autoroute 🙁 Bilan des courses, 35 minutes de perdues sur le planning d’origine.

 

Heureusement que nous avions prévu trois heures d’avance avant l’embarquement 😉

Au final, notre petit troupe arrive à se rassembler comme convenu.

Direction l’enregistrement des bagages, à l’étage en-dessous. L’attente est longue, mais années après années, nous avons pris l’habitude.

 

Une fois passé l’enregistrement, nous nous rendons à un petit café pour prendre une pause bien méritée (et oui, ça creuse de faire la queue). Mais cette pause fut surtout bien onéreuse : 6,5 € le sandwich jambon gruyère (enfin, la tradition mixte chiffonnade de jambon et emmental…). Mais ne nous plaignons pas : à défaut d’être bon marché, il était déjà bon tout court.

Après cette pause méritée, il est temps de partir affronter les différents contrôles de sécurité.

 

Pour le contrôle de police ? Les doigts dans le nez ! Aucun challenge !

 

Le contrôle des bagages ? Tout se serait bien passé si votre serviteur avait pris le temps de lire les affiches : « Si vous avez un ordinateur portable, il faut le sortir de votre bagage cabine pour contrôle »… C’est bête, c’est le premier truc que j’avais rangé dans ma valise 🙁 Obligé de tout vider pour pouvoir le sortir…

Mais refermons cette parenthèse personnelle et voyons le bon coté des choses ; Les contrôles ne nous ont pris que quelques minutes ! Et une fois sortis, l’embarquement venait de commencer, et par nos numéros de places s’il vous plait.

 

A ce jour, nous n’avons jamais connu d’embarquement plus rapide 😀

Dans le Boeing 777-200

Nous avons décidé de vous épargner le compte rendu heure par heure, principalement parce qu’il n’y a pas grand chose à raconter, sauf si le résumé des films que nous regardons vous intéresse, mais nous en doutons.

 

En tout état de cause, si vous lisez ces lignes, c’est que le décollage s’est bien passé (et l’atterrissage aussi a priori).

Nous allons donc vous narrer les faits les plus marquant du vol (autant dire que ça va être rapide) :

  • Le décollage : bien
  • La première collation : Ah, il y en a qui sont déjà à la bière dans notre groupe 😉
  • Le repas : Boeuf ou poulet Korma. Tout le monde a pris le poulet
  • Les divertissements à bord : Si autrefois la Malaysia Airline pouvait se vanter d’avoir un panel de films récents, cela a bien changé… Ou plutôt rien n’a changé, puisque le film le plus frais que nous avons pu trouver était Body Guard (Si si, celui avec Kevin Costner…)
  • Petit déjeuner : Nous n’avons pas été spécialement fans de l’omelette en rondelle…

Faisons un gros bond de quelques heures et passons directement à l’atterrissage… Le plan initial était de quitter la France sous la pluie pour arriver sous le soleil à Kuala Lumpur. Manifestement, quelque chose ne s’est pas passé comme prévu puisque nous avons décollé sous le soleil et avons atterri sous la pluie 🙁

A suivre…


05/05/2012 – Arrivée à Kajang

Penchak Silat - Arrivée à Kuala Lumpur pour le stage de pencak silat en malaisie

 

Penchak silat - Petit déjeuner avant l'entraînement de pencak silat en malaisie

 

Penchak Silat - Hôtel entraînement silat en malaisie

 

Penchak Silat - Repas la veille du premier jour de stage pencak silat en malaisie

Aéroport de Kuala Lumpur

Lorsque nous sortons de l’avion, et si nous faisons abstraction de la pluie battante,

 

nous sommes heureux de pouvoir enfin fouler le sol de l’aéroport de Kuala Lumpur, à 06h11 heure locale.

Le passage à l’immigration et la récupération de bagages se fait étonnamment rapidement : A 07h00, tout est bouclé.

 

Il ne nous reste plus qu’à attendre Raju, notre chauffeur préféré.

Mais à quelle heure doit donc arriver le sus-nommé ? A 08h00 ! Et oui, car nous n’avions pas du tout prévu que la sortie de

 

l’aéroport se ferait si vite… Une heure à attendre, ce n’est pas le bout du monde mais après 12h00 d’avion et quelques heures de sommeil en moins, ça use.

Et puis nous le voyons arrivé dans sa camionette blanche. Il a toujours la même tête ; Pas une ride de plus. Nous charions nos valises dans le coffre et embarquons, direction Kajang !

 

Etonnamment, personne ne s’est endormi pendant le trajet. C’est dommage, cela nous fera quelques photos-dossiers en moins 😉

Nous voyons défiler le paysage, les palmiers et constatons que le décor a encore bien changé : nouveaux bâtiments, nouveaux chantiers, etc. Décidément, ça bouge en Malaisie. Les panneaux routiers nous font le décompte des kilomètres restant jusqu’à Kajang.

Le Prescott Inn, Kajang

Et au bout d’une avenue que nous reconnaissons aisément, nous voyons se dresser le Prescott Inn, notre point de chute. A l’instar de Raju, l’hôtel n’a pas changé. Les chambres sont déjà prêtes, nous pouvons donc prendre possession de nos quartiers.

 

Une fois instalés, nous avons le temps de redescendre prendre un petit déjeuner au buffet : pâtes aux crevettes (très) relevées, omelettes, poridge, etc. Nous retrouvons les grands classiques du buffet matinal.

Une fois repus, nous nous posons la question fatale : « Bon, on fait quoi maintenant ? » Tout le monde avait plus ou moins l’idée d’aller se coucher, sauf deux guerriers courageux qui ont finalement décider d’aller changer de l’argent et faire quelques courses.

 

A 13h00, Maître Raban sonna le rassemblement général pour aller manger notre traditionnel repas d’arriver chez Pandi, le petit restaurant indien à deux pas de l’hôtel.

Assis à la table, les visages reflètent bien le feeling du moment : On est usés 😉 Nous constatons qu’il y a déjà un forfait, Ferhat ayant préféré rester dormir plutôt que de se sustenter.

 

Nous commandons un peu au radar : riz, poulet, poisson, il y en a pour tout les goûts.

Le repas terminé, Mahery emmène Franck (pour qui c’est le premier voyage à Kajang) faire un tour de la ville, rejoint par Ferhat qui avait repris un peu de forces.

De retour au Prescott Inn, une petite sieste digestive s’impose. Ici, nous faisons un petit retour en arrière dans notre récit : Lors de notre arrivée dans l’hôtel, vous vous rappelez que nous avions remarqué que le Prescott n’avait pas changé ? Et bien pas au rez-de-chaussée, effectivement… Toutefois, le quatrième étage entier est en pleine rénovation.

 

Et, Ô destin cruel, où sont situées nos chambres ? Au troisième étage… Notre sieste réparatrice est donc largement interrompue par le rythme des marteaux et la douce mélodies des perceuses 🙁

Mais finalement, la fatigue est telle que nous arrivons à faire abstraction de tout ce bruit. Après trois heures de repos, nous descendons prendre un thé dans le hall de l’hôtel. Seul Jérôme a le courage de sortir faire des emplètes pendant que nous autres remontons dans nos chambres.

Quelques heures plus tard, Cikgu Halim est passé nous voir et nous annoncer que le premier entraînement aura lieu demain matin et durera trois heures… Just do it ! Il nous quitte rapidement car il doit assurer un cours.

Nous remontons dans nos chambres pour nous préparer à aller manger. La proximité de notre petit restaurant Pandi, nous invite à y retourner. Après manger, nous partons faire une promenade digestive dans les rues de Kajang avant de rentrer à l’hôtel et nous coucher pour être prêts pour notre premier jour d’entraînement.

A suivre…


06/0502012 – C’est parti pour l’entraînement !

Penchak Silat - en route pour le premier entraînement pencak silat malaisie

 

Penchak Silat - repas après le premier entraînement silat en malaisie

 

Penchak Silat - Visiste des rues de Kajang après entraînement Pencak Silat en Malaisie

 

Penchak Silat - Sate Kajang après l'entraînement Pencak Silat en Malaisie

Direction le Kompleks Muhiba

Comme tous les dimanches, Cikgu Halim dispense un cours en plein air au Kompleks Muhiba avec une grosse partie de ses élèves. Ainsi, il n’est pas rare de se retrouver parmi une centaines de jeunes et moins jeunes pesilat.

 

C’est donc là-bas que Raju, notre chauffeur indien préféré, nous emmène non sans peine (nous avons dû faire quelques demi-tour).

Une fois arrivés, nous rencontrons d’abord de jeunes élèves qui n’ont pas caché leur surprise en nous voyant arriver en Baju Silat (le kimono noir spécifique au Pencak Silat). Mais en avançant un peu, nous ne tardons pas à retrouver des têtes connues : Emai, le fils de Cikgu Halim, Miza, Syaz, etc.

 

Nous avons mis un peu de temps à trouver Cikgu Halim ; Faisant la même taille que ses petit élèves, il nous a repéré avant que nous puissions l’apercevoir 😉

Puis il commença le cours. Nous nous sommes placés parmi les autres élèves, par couleur de ceinture.

 

L’entraînement fut cependant rapide car Cikgu Halim et quelques uns de ses élèves devaient se rendre dans un autre état pour une démonstration. Nous nous sommes donc entraînés qu’une heure et demi au total.

Mais avant de mettre fin à l’entraînement, nous avons assisté et participé au traditionnel «test de fin de cours» : Nous nous posons en cercle et Cikgu Halim nous appelle un par un ou en groupe pour exécuter ce qu’il nous demande.

 

Nous avons donc vu défiler les petits bouts de choux de 4 ans et les aînés (en l’occurrence, nous) au milieu du cercle. Et pour tout vous avouer, nous n’avons pas eu à rougir de nos performances françaises 😉

Une fois l’entraînement terminé, beaucoup d’élèves sont venus nous voir pour être pris en photo avec nous. Nous ressentons un sentiment partagé entre la fierté et l’impression d’être l’attraction du jour, mais nous avons l’habitude depuis le temps.

Après-midi et soirée à Kajang

Une fois revenus à l’hôtel, nous prenons une douche amplement méritée et faisons notre première lessive de kimonos (au fond de la baignoire, à l’ancienne).

 

Ensuite, direction, le dernier étage du centre commercial Metro Plaza pour manger ; Cet étage est composé d’une grande salle commune avec tables et chaises, entourées de stands de nourriture de tous horizons : malaisienne, chinoise, indienne, etc.

 

Notre ami Jérôme a d’ailleurs eu les yeux plus gros que le ventre en prenant deux plats très consistant… qu’il n’a pas pu finir sans un petit coup de main.

Une fois nos ventres bien remplis, nous décidons de faire une promenade digestive dans Kajang. Nous voulions aller à Kuala Lumpur, mais compte tenu de l’état de la météo, nous nous somme dit qu’il se serait judicieux de rester à proximité de l’hôtel pour un repli strtégique en cas d’averse.

 

Nous voici donc partis. Nous commençons par aller dans un magasin vendant des Baju Silat pour Franck qui n’en n’a qu’un seul pour le séjour. Problème : une seule taille, large, est disponible. Si le haut est bon, le bas du kimono fait un peu effet de « pantalon pêche aux moules » 😉

 

Mais bon, pas le choix. Nos tenues sont sales et ne seront pas sèches pour la séance de demain matin. Bref, pas le choix…

Nous nous séparons ensuite : Ferhat part se faire masser par le vieux chinois aux pouces calcifiés du marché de Kajang, Mahery et Franck retournent au centre commercial, tandis que Jérôme et moi partons nous balader du coté du nouveau centre commercial. Nous nous retrouvons quelques heures plus tard pour aller diner.

Kajang étant réputée pour ses Sate (brochette de viande à déguster avec une sauce cacahuète), nous décidons de nous diriger vers le grand restaurant Sate Kajang. Nous commandons chacun une dizaine de brochettes avec accompagnement de nasi goreng (riz frit) et mie goreng (nouilles sautées).

 

Nous rentrons ensuite lentement jusqu’au Prescott Inn. Sur le chemin, nous croisons Maître Raban qui était parti de son coté pour manger. Nous rentrons ensemble à l’hôtel et nous posons dans le hall pour boire une bière avant d’aller nous coucher.

 

Pendant notre petit rafraîchissement, nous entendons un petit chat miauler. Ce chat, Matthias l’a entendu pendant tout la nuit dernière et pendant sa sieste de l’après-midi, l’empêchant de dormir. N’y tenant plus, il part acheter du lait pour tenter de le faire taire (il s’agirait d’un chaton orphelin).

 

Nous saurons demain si c’était une bonne idée 😉

A suivre…


07/05/2012 – Début des entraînements en salle

Penchak Silat - Entraînement au pao pendant le stage pencak silat en malaisie

 

Penchak Silat - Bunga Kuning Seni Gayung Fatani Malaysia

 

Penchak Silat - Bunga Merah Seni Gayung Fatani Malaysia

 

Penchak Silat - Entraînement langkah pencak silat seni gayung fatani

 

Le réveil du corps…

Si l’entraînement du dimanche au marché nous avait un peu rassuré sur notre condition physique sous le climat malaisien, nous allons rapidement déchanter ce matin.

 

Après un petit déjeuner copieux, Raju nous emmène à la salle d’entraînement où nous attend Cikgu Halim.

Nous arrivons aux alentours de 10h00. La salle est la même que l’année dernière : Grande, de plein pied et bien équipée avec des sacs de frappe, etc. Une petite différence toutefois, l’ensemble de la salle est recouverte de tatamis, ce qui n’était pas le cas avant. Plutôt une bonne chose de ne plus s’entraîner sur du béton brut 😉

 

Nous nous changeons et nous mettons en place, confiants. Il faut préciser que pour Cikgu Halim il fait un peu froid aujourd’hui (27°…). Il pousse donc l’échauffement à fond.

C’est là où nous avons donc rapidement déchanté sur notre condition physique ; Tenir deux minutes sur nos gambettes en position basse, après quelques exercices bien sympathiques ciblant les jambes… Comment dire… L’impression d’avoir le dessus des cuisses en feu, ça vous parle ? Et bien voilà… Mais en pire 😉

Et là, je ne vous parle que de l’échauffement. Viennent ensuite le exercices au pao. Si certains avaient jusque là conservé l’usage de leurs jambes, ces exercices nous ont tous définitivement achevés.

 

Et tout ça parce qu’il ne faisait que 27°…

Une fois ce mauvais moment passé (façon de parler, en vrai, on aime ça), nous entrons dans le vif du sujet. Cikgu Halim nous répartit par niveaux et commence les leçons : Franck revoit le bunga de sa ceinture jaune, Mahery et Matthias celui de la ceinture rouge, Jérôme commence son apprentissage du keris tandis que votre serviteur se voit enseigné un belebat (enchaînement de mouvements en solo) comprenant mains nues, keris, golok, double golok et kerambit sabit.

L’arrivée de Raju au bout d’une heure et demi marque la fin du cours. Nous rentrons trempés de sueur dans le van. Nous sommes vannés, mais heureux 😉

 

Une fois rendus à l’hôtel, nous passons tous à la douche avant d’aller manger. Pour ne pas changer, nous partons en direction du dernier étage du centre commercial, cette fois-ci avec Maître Raban. Le moment le plus dur du repas a été quand il a fallu nous lever : Nous pouvons véritablement dire que nous avions tous les jambes coupées… Bref, nous nous sommes tous levés en mode «petits vieux» 😀

Le déjeuner terminé, nous faisons une rapide promenade digestive avant de rentrer pour une sieste bien méritée ; Le cours du soir étant à 18h00, le repos est de courte durée.

Le coma du corps…

A 17h30, c’est l’alerte générale ! Rassemblement ! C’est parti pour le deuxième entraînement !

 

Mais au vu de la célérité de l’arrivée de chacun, on peut facilement déduire que nous n’avons pas réellement récupéré des exercices de ce matin. Mais ce n’est pas grave : Nous savons pourquoi nous sommes là et on y retourne tout de même avec le sourire.

Le cours est finalement moins pénible que ce à quoi nous nous attendions : un échauffement rapide (parce qu’il doit faire plus de 27° ;)) et nous commençons directement les exercices par niveaux.

 

A la sortie du cours, nous sommes tout de même vidés.

A 20h00, nous sommes de retour à l’hôtel, ce qui nous change des autres années où nous rentrions vers 22h30. Donc contrairement aux autres années, la plupart des restaurants sont encore ouverts ! Youhou !… Bon, on mange où du coup ?

 

Et oui, car auparavant, nous n’avions pas besoin de nous poser cette question : il n’y avait qu’un restaurant d’ouvert à l’heure où nous revenions de l’entraînement.

 

Mais bon, nous n’allons pas nous plaindre 😀

Finalement, le choix se porte sur un petit restaurant situé non loin du Prescott Inn (pour ceux qui connaissent, celui qui fait l’angle quand on sort de l’hôtel vers la gauche). La troupe se met donc en route… très tranquillement. Sur le chemin, Matthias quitte le groupe pour aller manger chez Pandi.

 

Le repas se passe quasiment dans le silence, signe d’un épuisement complet. C’est ainsi qu’une fois rentré à l’hôtel, pas « d’after » dans le hall ; Nous remontons tous nous coucher pour être en forme pour la journée de demain.

Au passage, le chaton de Matthias se porte bien : Il continue de hurler à la mort. Le lait n’a pas aidé à le faire taire… Dommage.

A suivre…


08/05/2012 – Deuxième jour d’entraînement en salle

Penchak Silat - Sortie du van de raju

 

Penchak Silat - Arrivée à la salle d'entraînement Pencak Silat en Malaisie

 

Penchak silat - Belebat Pencak silat seni gayung fatani malaysia

 

Penchak Silat - Techniques ceinture jaune

 

Penchak Silat - Exercices avec deux Sabit pendant le stage pencak silat en malaisie

La souffrance heureuse

La souffrance… Voilà exactement le mot d’ordre de ce matin. Les yeux ne sont pas encore bien ouverts, nous traînons les pieds, car les lever demanderait un effort trop important (et puis il faut garder nos forces pour l’entraînement… Toutes nos forces).

 

Bref, nous souffrons. Nous angoissons un peu aussi : qu’est-ce qui nous attend ? Qu’est-ce que Cikgu Halim nous a préparé pour ce matin ? Si nous avons droit aux mêmes exercices qu’hier, il se pourrait que nous en perdions un ou deux en chemin.

Prenons déjà un petit déjeuner consistant, histoire de prendre des forces. Aujourd’hui, nous avons des espèces de saucisses façon Knacki Erta, des nouilles épicées, des pommes de terre à la sarladaise (oui, on s’est dit pareil aussi…), des toasts et du riz blanc. De quoi fait le plein de sucres lents.

 

9h30, top départ. Pas un nuage dans le ciel. Le van est un vrai four. Vive la climatisation ! Nous arrivons à la salle où Cikgu Halim nous attend. Si vous avez vu quelques photos de la salle, vous vous êtes aperçus qu’il n’y a que des ventilateurs pour « aérer » la salle. Si c’était déjà dur hier, alors que le temps était particulièrement couvert, nous redoutons cette matinée.

Les 45 première minutes, nous les passons à des techniques d’esquive et d’accrochage particulièrement physiques que ce soit pour celui qui fait la technique ou pour celui qui les subit. Le reste du cours, nous révisons et continuons à apprendre ce que nous avons déjà commencé : Franck revoit le Bunga, le jurus et les première techniques de la ceinture jaune avec Ferhat. Jérôme continue son apprentissage du keris avec Bunga, jurus et premières techniques également. De leur coté, Matthias et Mahéry ont commencé à apprendre le Belebat de la ceinture rouge, alors que je viens de terminer le mien.

Lorsque Raju revient nous chercher, nous décidons que cet après-midi, nous irions faire un tour à la piscine découverte et au sauna à proximité de l’hôtel pour nous relaxer mais également profiter de cette journée ensoleillée.

 

Nous allons donc manger rapidement avant de nous préparer à aller patauger dans la marre.

A 15h00, nous sommes prêts à partir, excepté Matthias qui préfère méditer (comprendre ici, ronquer comme un bien heureux ;)). Nous restons 1h30 au Mewa Club, le Centre de remise en forme où se situe le spa/piscine. Ce n’est que du bonheur : Nous alternons sauna et piscine fraîche toutes les 20 minutes environ et ressortons de là bien détendus.

 

De retour au Prescott Inn, nous avons une heure de répit avant de retourner à l’entraînement du soir.

La souffrance… tout court

Nous parlions de souffrance concernant l’entraînement de ce matin ? Toutes nos confuses, Cikgu Halim a repoussé les limites de nos corps ce soir. L’échauffement fût déjà rude ; Les cuisses ont été particulièrement mises à l’épreuve. Ensuite, avec un partenaire, nous enchaînons une grosse série de sapu (balayage au sol). Le fait de descendre au sol et de se relever pendant 15 minutes use encore un peu plus nos gambettes. Mais ce n’est que le début !

 

Toujours avec un partenaire, l’un s’équipe d’un bouclier de frappe et l’autre vient donner des séries de coups de pied dedans. Comme le dit si bien la chanson : « Ça use, ça use ! ». Mais ce n’est toujours pas fini (loin de là) ! Les yeux de Cikgu Halim se portent sur Mahéry (paix à ses jambes).

Il nous demande alors de prendre chacun un bouclier de frappe (soit quatre au total, Ferhat ne pouvant pas s’entraîner pour cause de masseur chinois). Une fois en place, Mahéry doit commencer par donner dix « Front Kick » (Terajah) avec la jambe droite puis passer au second bouclier et recommencer avec la jambe gauche. Troisième bouclier, jambe droite et coup de pied circulaire (Sepak layang), idem avec la jambe gauche sur le dernier bouclier. Mais ce n’est (toujours pas fini) ! Un beau sac de frappe attend désormais Mahéry sur lequel il doit se défouler pendant 30 secondes (autant dire une éternité après ce qu’il venait de donner)

 

Et là, SURPRISE ! Il faut qu’il refasse un tour complet jusqu’au sac de frappe… Et là, nous nous sommes tous vus à la place de Mahéry, à se demander qui serait le prochain. A la fin, nous étions quelques uns à être proche de rendre notre repas du midi, mais finalement pas d’accident à signaler.

Mais ce n’est toujours toujours pas fini. Tout ceci n’a duré qu’1h30. Il reste donc une demi heure à meubler et Cikgu Halim a encore quelques idées. Il décide tout de même de calmer un peu le jeu et nous fait réviser ce que nous avions appris jusqu’à maintenant et nous fait passer un par un devant lui à la fin du cours pour voir où nous en sommes.

 

Nous sortons finalement du cours en pouvant à peine lever les jambes. Arrivés à l’hôtel, nous retrouvons Maître Raban dans le hall qui, en nous voyant, éclate de rire et nous dit : « Il était bon l’entraînement ? » Pas besoin de parler, la réponse peut se lire sur notre visage.

Le repas du soir se passe comme les autres, quoique certains décident cette fois de prendre un plat supplémentaire ; Il nous faut vraiment faire le plein d’énergie avant demain matin.

 

Sur le chemin du retour au Prescott Inn, Jérôme et Matthias s’arrêtent pour acheter une bière qu’ils dégusteront dans les gros fauteuils du hall de l’hôtel, tandis que votre serviteur part se coucher, parce qu’il n’en peut plus…

A suivre…


09/05/2012 – Entraînement soft

Penchak Silat - Pesilat pencak silat seni gayung fatani france

 

Penchak Silat - Cikgu Audran - Pencak Silat Seni Gayung Fatani France

 

Penchak Silat - Salle d'entraînement stage pencak silat en malaisie

 

Penchak Silat - Arrivée de Cikgu Halim - Professeur pencak silat seni gayung fatani malaysia

 

Penchak Silat - Entraînement Pencak Silat en Malaisie

Une matinée physique, mais pas trop

Le réveil est douloureux pour tous. L’entraînement de la veille a laissé des séquelles musculaires sérieuses. D’ailleurs, alors que nous arrivions à tous nous croiser au moment du petit déjeuner jusqu’alors, ce matin nous ne nous sommes pas tous vus. C’est le signe que pour certains d’entre nous, la nuit n’est pas encore finie.

Heureusement, nous n’avons pas d’absence à déplorer au moment du départ.

 

C’est donc en vrac que nous partons pour l’entraînement de ce matin. Le trafic est fluide et nous arrivons sans encombres à la salle. Cikgu Halim n’est pas encore arrivé. Nous en profitons donc pour discuter, nous entraîner (mais pas trop car nous somme quand même sous un soleil de plomb) ou prendre quelques photos (merci Jérôme) que vous pouvez admirer à gauche 😉

Cikgu Halim arrive quelques minutes plus tard et nous ouvre la salle. Pendant que nous nous changeons, il nous explique que les entraînements seront aussi durs qu’hier soir un cours sur trois. Les deux cours d’aujourd’hui seront donc plus tranquilles et c’est tant mieux (plus tranquille ne veut pas dire que nous allons glandouiller pour autant ;))

 

Effectivement, l’échauffement est rapide et nous continuons ensuite à voir quelques techniques relativement simples.

Au bout de 45 minutes, Cikgu Halim nous met par deux avec notre partenaire habituel et nous montre chacun un tempur (combat « chorégraphié », mais le terme n’est pas très heureux) : Franck et Ferhat commencent à en apprendre un avec les mains nues, Jérôme et moi nous voyons attribués chacun un parang (sorte de machette assez imposante et lourde). Mahéry et Matthias quant à eux, continuent de réviser le Belebat de leur niveau.

 

Le cours se passe donc assez tranquillement.

De retour à l’hôtel, nous prenons une bonne douche réparatrice et faisons chacun une lessive (chez la blanchisseuse chinoise ou dans la baignoire de la chambre pour les plus courageux ;))

 

Nous partons ensuite manger au centre commercial, sans Maître Raban cette fois-ci. Franck a surpris tout le monde (même les malais) avec l’assiette qu’il dépose sur la table : elle est remplie de poissons, de riz, de légumes, etc. Du jamais vu a priori 😉

Après-midi repos, ostéo et Silat Fatani

Une fois le déjeuner fini, nous séparons chacun de notre coté pour vaquer à nos occupations. Les uns vont chercher leurs lessive à la blanchisserie, d’autres remontent faire une grosse sieste et d’autres encore (Maître Raban et Matthias pour ne pas les citer) partent voir un ostéopathe chinois dans le centre commercial.

 

Résultats des courses, au moment de partir pour l’entraînement du soir, nous ne voyons ni Matthias ni Maître Raban. Mahéry qui les avait accompagné chez le médecin nous raconte brièvement qu’après avoir entendu hurler Matthias, il les a vu allongés sur une table avec interdiction de bouger pendant plus d’une heure. Pas d’entraînement donc…

De toute façon, le cours du soir est aussi tranquille que celui de ce matin. Deux élèves de Cikgu Halim nous rejoignent pour s’entraîner avec nous : Alif et Izhar. Nous voyons chacun avec notre partenaire la suite des tempur que nous avons commencé à apprendre le matin même. J’en profite au passage pour trancher un bout de l’arrière du talon de mon binôme (Jérôme) avec un parang… Ça saigne assez abondamment mais ce n’est pas handicapant selon le principal intéressé 🙁

 

Nous voyons également les tapak empat (déplacement traditionnel en carré avant d’engager un combat) de chaque niveau.

Nous rentrons donc à l’hôtel fatigués mais pas épuisés. Nous allons ensuite nous remplir l’estomac au restaurant Anjung, à coté de du Prescott Inn. Le repas se passe tranquillement malgré un Nasi Goreng Thaï qui arrive en plus sur la table… Pas de problème, nous nous le sommes partagé entre Franck, Ferhat et moi.

 

Sur le chemin du retour nous croisons une fois encore le petit chaton abandonné. Le coeur de Matthias n’a pas résisté : Il remonte illico dans sa chambre pour aller chercher de l’eau et du lait pour tenter à nouveau de nourrir ce pauvre petit chat. A priori, le félin a finalement accepté ces présents tombés du ciel. Affaire à suivre…

Nous nous retrouvons finalement dans une de nos chambres pour déguster une petite bière (puisqu’un malais a décidé de squatter nos gros fauteuils du hall) et allons ensuite nous couhcer.

A suivre…


10/05/012 – La pression monte !

Penchak Silat - Jérôme Audran et Cikgu Halim

 

Penchak Silat - Tapak empat avec un keris

 

Penchak Silat - Belebat pencak silat seni gayung fatani malaysia

 

Penchak Silat - Repas après l'entreaînement de pencak silat en malaisie

 

Penchak Silat - Repas terminé après le cours de pencak silat en malaisie

 

Penchak Silat - Repos après l'entraînement de pencak silat en malaisie

Ah bah en fait, non… YOUHOU !!!

Une journée chargée nous attend aujourd’hui. Cikgu Halim nous a dit qu’un cours sur trois, il nous pousserait à bout physiquement et mentalement. Un cours sur trois, cela tombe justement aujourd’hui…

 

Nous nous préparons dons au pire et prenons un bon petit déjeuner… enfin, façon de parler. Nous avons en effet le choix entre du riz avec du poisson séché (ça ne plaît pas à tout le monde), des nouilles sautées recouvertes de piments rouges et verts, des fruits frais et quelques plats pas très identifiables… Ferhat s’aventure à goûter un bout de « truc » blanc et rose qui n’était finalement que de la pâte de riz à la coco. Franck ne prend pas trop de risques et choisit des fruits frais. Jérôme quant à lui tente les nouilles pimentées, prologue d’une anecdote à suivre 😉

 

Notons au passage qu’à 8h30, soit une heure avant le départ, nous ne voyons toujours pas Mahéry et Matthias descendre au buffet.

Nous remontons donc dans nos chambres pour nous préparer avant de partir à l’entraînement. Je me permets à partir d’ici de reprendre le récit à la première personne pour vous narrer les déboires de l’ami Jérôme et de ses nouilles au piment, puisque je partage sa chambre.

 

Une fois la porte fermée, il me dit qu’il ne se sent pas très bien et file aux toilettes : Première frappe éclair des nouilles sur ses intestins.

A 9h30, nous descendons dans le hall où nous attend tout le monde. Nous partons un peu en traînant les pieds, sachant quel genre d’entraînement nous a prévu Cikgu Halim. Lorsque nous arrivons, il est déjà sur place et nous attend tranquillement dans sa voiture en lisant le journal.

L’entraînement que nous redoutons depuis hier commence… et puis finalement, ça reste un entraînement normal : on sue, mais on ne meurt pas. Mais qu’est-ce que cela veut dire ?! Bon, on ne va pas se plaindre, mais une sorte de torture mentale s’installe sournoisement dans nos esprits : Quand allons-nous souffrir ?

 

Bref, le cours se passe sereinement. Alif qui était présent la veille est revenu s’entraîner avec nous.

Deux heures plus tard, Raju revient nous chercher comme à son habitude. Nous rentrons donc à l’hôtel sur fond de musique indienne (nous préférons largement ça au dernier tube de Justin Bieber qui tourne en boucle sur les radios…).

Après midi tranquille ou presque : Les déboires d’un Jurulatih

Nous remontons dans nos chambres respectives pour nous laver. Jérôme et moi rentrons dans la notre et je me prépare à prendre la salle de bain en premier, comme d’habitude. Alors que je suis sous la douche, j’entend mon binôme taper à la porte et me demander si j’ai bientôt fini. Je comprends immédiatement que les nouilles pimentées lancent une deuxième offensive. Je me dépêche donc de sortir pour lui céder la place.

 

Une fois la contre-attaque maîtrisée, il enchaîne sa douche. Et là, comble de malchance : Coupure d’eau alors qu’il est encore plein de savon ! J’entend donc son appel au secours pour lui passer une bouteille d’eau minérale afin qu’il finisse de se rincer. Bien qu’elle ne soit pas au frigo, la bouteille est relativement fraîche (en tout cas, c’est ce que je comprends lorsque j’entends les petits cris que pousse Djé). L’eau finit par revenir mais est désormais légèrement teintée de marron 🙁

 

Refermons cette courte petite parenthèse (que je ne vais d’ailleurs pas tarder à rouvrir ;)) et reprenons les fil de notre journée.

Le repas se passe comme chaque jour ; Nous commençons en effet à prendre nos habitudes. Selon les personnes, les plats du déjeuner varient quotidiennement ou restent inchangés.

Pendant l’après-midi, chacun se sépare : Maître Raban emmène Ferhat chez l’ostéopathe chinois (donc pas d’entraînement pour lui ce soir), Matthias et Mahéry partent faire leur sieste (ce sont les deux gros dormeurs de la bande), Jérôme part au Starbucks voir si le wifi est meilleur qu’à l’hôtel et votre serviteur passe son temps sur Facebook pour prendre des nouvelles du monde. Le temps n’est pas terrible et il ne tarde pas à pleuvoir abondamment sur Kajang.

Je rouvre maintenant la petite parenthèse fermée précédemment : Vers 16h30, je vois Jérôme rentrer dans la chambre, assez pressé ; Il a couru depuis le café pour contrer une troisième offensive intestinale des nouilles de ce matin. Il faut espérer que Cikgu Halim ne nous « poussera » pas trop fort ce soir 😉

Puis sonnent les 17h30, le moment de partir pour l’entraînement du soir : Nous nous mettons en route, sans Ferhat, et redoutant toujours un entraînement très poussé.

 

Et bien toujours pas ! Cependant, la chaleur mélée à l’humidité qui se dégage du sol (suite à la grosse averse de cet après midi) nous fait transpirer comme jamais jusqu’à présent. Nous dégoulinons littéralement de sueur…

 

Cikgu Halim continue d’enseigner un Belebat à Matthias et Mahéry pendant que Franck apprend un tempur et que Jérôme et moi-même finissons notre tempur avec parang (grosse machette).

 

Raju arrive deux heures pus tard et nous ramène au Prescott Inn. Nous y retrouvons Maître Raban fraîchement remis en forme par l’ostéopathe chinois. Nous parlons rapidement du cours de ce soir avec lui avant de monter nous préparer à aller manger.

 

Petit changement de programme tout de même : Maître Raban aimerait boire une bière avant d’aller manger cette fois-ci. Qu’à cela ne tienne, nous nous retrouvons dans la chambre de Mahéry et Matthias (le hall est encore squatté par un mini-congrès de malais… Ca devient vraiment insupportable).

Après ce petit apéritif, notre groupe se scinde en deux : Matthias et Ferhat partent manger chez Pandi, notre restaurant indien attitré, tandis que le reste de la troupe se dirige vers… le McDonald ! Et bah oui, une fois n’est pas coutume… Et puis on fait qu’est-ce qu’on veut d’abord 😉

 

Une fois nos menus Double Spicy Chicken terminés, nous prenons le chemin du retour. En route, Mahéry s’achète des biscuits à la cacahuète, une petite habitude du soir qu’il a adopté au cours de notre séjour. Nous retrouvons un peu plus loin nos deux compères en train de finir de manger. Nous partageons un thé avec eux avant de rentrer et nous coucher.

PS : Pas de nouvelles du chaton. Nous ne l’entendons plus miauler… Le pire serait-il arrivé ? Affaire à suivre.

A suivre


11/05/2012 – La journée des annonces !

Penchak Silat - En attendant Cikgu Halim, Guru pencak silat seni gayung fatani malaysia

 

Penchak Silat - En attendant l'entraînement de pencak silat en malaisie

 

Penchak Silat - Tempur tangan kosong pencak silat seni gayung fatani

 

Penchak Silat - Tapak empat keris

 

Penchak Silat - Parang pour tempur pencak silat seni gayung fatani malaysia

 

Penchak Silat - avant le départ pour le cours de pencak silat en malaisie

Fin de l’attente de l’entraînement tant redouté ?

Un nouveau jour se lève sur la planète Kajang 😉

 

Nous nous retrouvons au buffet du petit déjeuner. Tout le monde semble s’être bien reposé sauf Ferhat qui n’a pas pu trouver le sommeil cette nuit.

 

Le menu de ce matin est nettement plus intéressant que celui d’hier : riz frit à la citronnelle, pâtes sautées, pastèques et mangues, nuggets de poulet et une sorte de pain perdu. Nous mangeons donc copieusement, ne sachant toujours pas comment sera l’entraînement de ce matin.

Nous remontons dans nos chambres pour nous préparer (pas d’incident gastrique ce matin ;)) puis redescendons dans le hall où nous retrouvons Maître Raban. Ce matin, il nous accompagnera pour assister à notre entraînement.

 

Une fois sur place, nous constatons que Cikgu Halim n’est pas encore arrivé. Maître Raban reste dans la camionnette avec Raju et, quant à nous, nous en profitons pour commencer à nous échauffer ou à réviser tranquillement.

Quinze minutes plus tard, nous entendons le moteur de la célèbre voiture « tunée » de Cikgu Halim. Il nous ouvre la porte de la salle (qui n’était d’ailleurs pas cadenassée…) et nous nous changeons.

 

Le cours commence et, pendant l’échauffement, nous voyons Halim partir dans le fond de la salle et préparer plein de petits ateliers d’endurance, de cardio, de frappe, etc. Il semble que finalement le cours intensif soit arrivé.

 

Une fois terminés, bien que ces exercices ont duré moins longtemps que la dernière fois, nous somme tout de même bien rincés. Ferhat avoue même que si cela avait duré encore un peu, il serait sûrement parti aux toilettes pour faire un petit coucou à son repas de ce matin 😉

Nous révisons ensuite nos tempur respectifs puisqu’il faudra en faire démonstration au Kompleks Muhiba (là où nous nous sommes entraînés dimanche dernier) devant les élèves de Cikgu Halim. C’est sa première annonce. De son coté, Maître Raban semble content de notre cours.

 

L’entraînement terminé, alors que nous nous changeons Cikgu Halim vient trouver Jérôme pour lui annoncer que son passage de grade pour le keris se déroulerait mercredi prochain ! Quant à moi, il m’annonce qu’il se passera le même jour pour la ceinture noire, que mon partenaire sera Jérôme (cool !) et qu’en plus je passerai l’examen final d’entraîneur. En bref, une fois mon grade noir passé, je devrai repasser chaque niveau devant un jury de trois personnes (encore inconnues pour le moment).

 

Mercredi prochain sera donc une grosse journée pour nous deux…

Nous rentrons donc épuisés et sachant exactement ce qui nous attend dorénavant. Une douche bien méritée nous attend à notre arrivée (pas de problème d’eau à signaler non plus ;))

Après-midi relax, soirée rude

Nous nous retrouvons sur nos gros fauteuils du hall de l’hôtel (sauf Ferhat qui est déjà parti chez l’ostéo) et partons au centre commercial pour faire le plein de vitamines, protéines et tout ce qui pourra nous garder en forme pour l’entraînement de ce soir. Nous nous séparons en chemin : Mahéry, Franck et Matthias font un crochet par la blanchisserie pour y déposer leurs linges sales tandis que Maître Raban, Jérôme et moi-même faisons un détour par le salon de massage ; Jérôme a en effet besoin de se faire débloque le dos avant d’aller manger.

 

Pendant que le maître et moi patientons dans la salle d’attente du salon, nous voyons sortir Ferhat de sa séance de craquage d’os qui a le mérite de le faire se sentir mieux. Il patiente donc avec nous avant d’aller manger.

 

Jérôme sort de sa cabine, suivie par sa masseuse chinoise qui a manifestement eu du fil à retordre : elle transpire comme un boeuf !

Nous montons ensuite les étages du Mall pour rejoindre les stands de nourriture mais nous arrêtons au passage devant une balance payante (qui mesure également la taille). Nous décidons de tous y passer et voilà le résultat : Maître Raban – 166cm pour 61 kilos, Jérôme – 188cm pour 86 kilos, Audran – 176cm pour 69 kilos. C’est pas mal tout ça !

 

Allez, nous montons jusqu’au dernier étage et déjeunons tranquillement.

Le repas terminé, Jérôme part travailler dans un café équipé d’un meilleur réseau wifi qu’au Prescott Inn. Fanck le rejoindra un peu plus tard. Ferhat part changer un peu d’argent et je raccompagne Maître Raban à l’hôtel. Quant à Mahéry et Matthias, nous supposons qu’ils sont partis faire une grosse sieste comme à leur habitude 😉

 

Puis vient rapidement l’heure de décoller pour l’entraînement.

Nous arrivons devant la grille fermée avec une chaîne. Pas de problème, nous en profitons pour faire une petite sieste en attendant Cikgu Halim. Il ne tarde d’ailleurs pas à arriver mais ces quelques minutes d’attente ont suffit à faire tomber Raju dans un sommeil relativement profond ; Nous avons un peu de mal à le réveiller et, une fois les yeux ouverts, à lui faire comprendre que la grille est enfin ouverte, tellement il est ensuqué.

 

Il retrouve tout de même ses esprits et nous fait rentrer.

Alors que nous nous changeons, nous commençons à voir un défilé de voitures tout à fait inhabituel ; C’est vendredi soir et une petite dizaine d’élèves de Cikgu Halim nous rejoignent pour l’entraînement. Nous en profitons donc pour revoir tout ce que nous appris avec eux. Le cours se termine collectivement, sur deux rangées, avec des enchaînements de coups de pieds et poings.

 

Fin de l’entraînement, nous sommes rincés…

Arrivés à l’hôtel, le programme suit son cours habituel : douche, lessive pour certains et rendez-vous dans le hall. Nous partons ensuite manger chez Anjung (le restaurant à l’angle) sauf Matthias qui se fait attraper au passage par Maître Raban pour partager une bière avant qu’il n’aille se coucher. Il nous rejoint plus tard et finit le repas avec nous.

 

Nous rentrons ensuite tranquillement au Prescott Inn et allons nous coucher. Demain, c’est journée repos et visite.


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